Nos randonnées et nos week-ends en 1994

Vacances de neige à Innichen

Ils étaient 13 au départ, défiant toute superstition. Départ en car à 20h de Namur, pour un voyage un peu longuet. Arrivée à Innichen à 11h30. Après le lunch offert par la maison, on part à la découverte des lieux et des skis à louer.

Dimanche : Les groupes se forment en fonction de la spécialité de chacun. Françoise et Jo, les alpins chevronnés, partent à l'assaut des cimes. Cours de ski alpin ou joie de marcher pour les autres Sauvages. Nous nous plaignions de manquer de neige? La voilà! Servie froide et même cinglante. Tous se retrouvent bons à tordre à l'hôtel. Mais les petites spécialités du coin ont tôt fait de nous réchauffer.

Lundi :   Décision générale : On prend d'assaut le seul ski-bus du matin, direction San Candido. Les alpins s'envolent vers les hauteurs tandis que les marcheurs s'offrent une montée en bulle vers les sommets et redescendent par Sesto. Les fondeuses font l'aller-retour San Candido-Dobbiaco. Le soleil est de la partie sur une neige toute fraîche. Le soir, le patron offre l'apéritif à tous. Certains s'abandonnent à la quiétude d'une soirée « papote » pendant que quelques courageuses repartent dépenser leurs calories.

Mercredi : « Ô sole moi », tu es revenu, et il ne nous quittera plus. Les groupes se séparent comme d’habitude pour se retrouver dans le joli village de Sesto.

Mardi :  On patauge dans la neige pluvieuse. Nos marcheurs choisissent Cortina d'Ampezzo et son grand luxe. Les courageux alpins rejoignent leurs hauteurs. Les autres se partagent entre shopping et ski. Le soir, on planche sur les cartes dans l’intention d'aller chercher de la meilleure neige à Sesto.


Jeudi : Temps splendide. Les fondeuses se retrouvent sur les merveilleuses pistes de neige cristalline à Dolomitenhöhe. Terrasse au soleil ensuite, c'est la journée la plus dure. Marie-Claire, fatiguée glisse, c'est, bêtement, l'accident. Un passant appelle l'ambulance. À l'hôpital, on découvre une fracture avec déplacement. Il faut la rapatrier. Dès le lendemain matin, Marie-Claire sera rapatriée d'abord en ambulance jusqu’ à Venise, puis par avion en Belgique.

Vendredi : Mot d'ordre du jour: Prudence. Jo promène ses skis sur l'épaule jusque Sesto. Les 3 randonneurs font une balade par les crêtes, puis vont rejoindre Jo. Les fondeuses, plus « cool », redescendent les superbes pistes ensoleillées, près de Moss. Le soir, il faudra rendre les skis.

Samedi :Dernier jour. Retour sans histoires, on dispose même chacun de deux places pour pouvoir s'allonger. Des paysages enneigés se laissent deviner au passage. Dimanche matin, chez nous, nous attend un bain de grisaille bien belge.

 


Mai en Haute Forêt Noire

Samedi 14 : Après les premiers kilomètres, nous profitons de la belle descente dans les rochers de Birk et du fabuleux point de vue des rochers de Hohwarts. Ensuite, ce sont les trois chutes d'eau du Zweribach. Les deux dernières cascades sont reliées entre elles par un chemin ardu renforcé par un escalier métallique, un pont de fer et une main courante. Après un tour de campagne, nous gagnons la chapelle Kapfen par de larges allées forestières. On rajoute une montée dans les bois et une vue sensationnelle sur la jolie bourgade aux deux clochers. Au restaurant, le mari de Martine (Wavre) clôt ces agapes en offrant le schnaps à la tablée!

Dimanche 15 : Quelques pressés ratent une bien jolie balade dans la fraîcheur des bois. Elle commence le long du calvaire de St-Margen et, de descente en descente, le long d'un chemin de chasse, nous amène à Kussenho. Un petit chemin herbeux et montant nous remet sur l'orbite du Holzschlag où nous soufflons un peu avant de reprendre une montée mémorable dans le bois d'Ohmen. Nous trouvons l'église et le calvaire du départ et nous décidons de finir convivialement ce week-end en pique-niquant en groupe aux abords de St-Margen.

jeudi 12 :     Erlenbach (St.Märgen) se trouve pacifiquement envahi par 21 marcheurs belges. Ils logent à la Pfisterhof. Dès 14 h 30, ils s  e mettent en devoir d'explorer la région. C'est le Sud qui a été choisi pour cette première sortie dans cette belle région où abondent les bois mixtes qui marient la profondeur « noire » des épicéas avec la tendresse verte des hêtres au printemps. Mais la forêt ménage aussi des vues sur des lointains dégagés. Quant au relief, il est souvent montagnard! Une sévère montée termine la boucle:  «ln cauda venenum»" aurait dit Marcel (Lodelinsart).

Vendredi 13 :    Christine est présente au petit-déjeuner. Nous gagnons Bulzer Herrgot, but oriental de cette journée. On démarre de la plaine des sports et, à partir du moulin, la vallée du Steinbach s'engorge. Un kilomètre après avoir franchi le sauvage Gutach, s'amorce alors une longue montée. Le pique-nique n’est pas très consistant, nous allons jusque Gütenbach pour nous s'approvisionner ! Une très longue descente nous conduit à Dreistegen où le Moulin de la Sorcière regorge de belles et bonnes choses. Mais il faudra encore reprendre 200 mètres d'altitude pour retrouver les voitures.