Nos randonnées et nos week-ends en 1999

Cirques et cascades

Dimanche 18 juillet :     C’est pour l’apéro que nous nous retrouvons à Sixt-Fer-à-Cheval.

Lundi 19 juillet :      Nous quittons Salvagny à 850 mètres en empruntant la Feulière entreprenons pour la montée vers le refuge de Grenairon situé à 1974 mètres d’altitude. Les taons sont nombreux et ils ont faim ! À plusieurs reprises, nous passons le torrent du Nant Sec et arrivons au refuge sans problèmes. Après le pique-nique, nous entamons la longue descente vers l’auberge, descente qui érode déjà les genoux.

Mardi 20 juillet : Nous quittons l’auberge de Salvagny pour le GR5 qui longe le Griffe des Fonts et la couleur est vite affichée : nous nous retrouvons dans les anciennes gorges du Giffre, site remarquable qui nous fait descendre trois échelles branlantes ! Yvette nous manque ! Nous entamons une rude montée en suivant  Nant d’Ant, passons le Bémont et mangeons à la ferme Poya. À roux (1372m), les Sauvages se divisent, les uns vers les chalets de Poret, les autres vers le cirque de Vaconnant à 1564m. Regroupés, nous regagnons Salvagny par la descente entre les cascades du Décharneux et du Saubaudy.

Jeudi 22 juillet : Nous laissons les voitures au parking du cirque du-Fer-à-Cheval (955m). Nous allons vers le refuge de Vogealle et le lac du même nom en commençant par 325m de véritable escalade avec des rochers abrupts. Bernard trouve que cela frise l’alpinisme. Sans problème, nous arrivons au refuge du Boret. Par la pierre du Dard, le Dardet et quelques névés, nous arrivons au refuge de Vogealle. Après de la soupe, et non un potage ( !) nous arrivons au lac à 2001m. Nous redescendons par le Bout du Monde et nous rejoignons le parking en admirant les cascades plus belles les unes que les autres.

Samedi 24 juillet : Nous quittons Salvagny pour gagner Passy, les alpages de Verduize, les Mouillettes et nous pique-niquons près des Praz de Commune (1674m). Pendant la sieste, les vaches changent d’alpages et circulent entre nous sans nous salir. Nous descendons ensuite vers le Fer-à-Cheval. Un névé déjà bien crevassé sur le Nant de Combe Saillet résiste à nos poids. Encore quelques traversées de torrents, pieds secs, pieds mouillés. Assoiffés, mais le cœur content nous arrivons à Sixt pour trouver une terrasse et une bonne bière.

Mercredi 21 juillet : Nous partons du parking du Lignon (1180m). Nous entreprenons la montée vers la cascade de la Sauffraz et le collet d’Anterne (1816m). Au refuge du même nom, nous décidons de descendre vers les chalets des fonts, mais un malentendu raye notre belle mécanique. Tandis que Christine accélère pour ramener sa voiture au premier lacet, le groupe se désagrège. Heureusement, de gentils Français ramènent les Sauvages égarés à leurs voitures.

Vendredi 23 juillet : Après avoir garé nos voitures, nous avons un but : le col du Bostan à 2290m. Entre les dents d’Oddaz et la tête du Bostan, nous descendons 3m pour ne remonter 10 ! C’est long et pénible dans ce dédale d’éboulis. Mais nous sommes galvanisés par les chants wallons de Bernard. Nous prenons notre pique-nique, mais il reste encore 130m. Des Français qui y arrivent nous donnent du pep. Au refuge de Golèse, arrêt boisson avant le retour au parking.


Nos six jours se sont bien passés : mission accomplie avec 6 balades d’au moins 20km et 850 à 1500m de dénivelés.

 

Dimanche 24 juillet : À Cluses, nous rencontrons Bernard et Francis, nos deux causeurs wallons. Que font-ils ? Selon leurs propres aveux, ils cherchent du carburant… en vin. Vainement d’ailleurs !