Nos randonnées et nos week-ends en 2004

Il était une fois…Colfosco

(... quand les bonnes âmes veillent sur Jo)

Cécile nous raconte son séjour « skieuse » à Colfosco :

Dimanche :         C’est par un soleil radieux que nous partons à l’assaut des pistes. Au pique-nique au Pic Pré, Jo tient absolument à comparer le degré alcoolique du thé au rhum et du Jägertee ! On repart tant bien que mal car on ne sent plus nos jambes. La journée se solde par un plongeons dans la poudreuse pour Cécile et Christiane.

Lundi :                  La journée débute à la boutique où Jo, conseillé par Christiane et Danielle, fait l’achat d’une nouvelle paire de lunettes qui lui donne un air d’enfer. La petite troupe continue l’exploration du domaine de Colfosco. Le ciel se remplit de méchants nuages, de gros flocons transforment nos six Sauvages en bonhommes de neige. Fourbus mais heureux, ils rentrent à l’hôtel après un arrêt « gluhwein »à la Monatana.


Mardi :              Il a neigé toute la nuit, seules Cécile et Christiane prennent le départ. La visibilité est médiocre, mais la neige est excellente et les pistes quasi désertes.

Mercredi :          Trois skieuses se lancent dans le vent et le froid. Elles terminent la journée au Forcelle où chacune commande son réconfort favori : café, gluhwein, Jäger tee ou apfelstrudel.


Jeudi ;         Départ de Cécile et Françoise pour un grand raid vers le sommet : le Marmolada (3.350m). Là-haut, il fait très froid (-12°C). La neige est excellente, les pistes magnifiques et peu fréquentées. Les Sauvages se retrouvent à Forcelle pour l’arrêt traditionnel. Nous ne saurons jamais ce que contenait l’apfeltrudel de Jo, mais en partant il oublie son sac à dos. Heureusement que quatre bonnes âmes veillent sur lui.

Vendredi :          C’est un grand jour, Cécile, Françoise, Christiane et Jo partent pour la Sella Ronda, une randonnée de 60 km. Le sac à dos de Jo est plus rempli que jamais : sac de couchage, lampe frontale, bouteille à oxygène ? Non, mais un gros pull et un deuxième anorak au cas où il serait immobilisé dans la neige. À Wolkenstein, Jo en profite pour acheter un film et un Figaro (et hop ! dans le sac à dos). La neige continue de tomber, mais les Sauvages décident de continuer. À Crep de Mont, Jo en profite pour lire son journal pendant que les autres font une piste.


Malgré une météo maussade, nous avons vécu une semaine de ski palpitante, dans un domaine magnifique.

Dabo… et la Petite Suisse d’Alsace

20 mai :     Sitôt chaussés, nous démarrons par un petit tour autour de l’église de Dabo. Par une belle sente à travers prairies, nous arrivons au calvaire. Les explications d’un autochtone nous permettent de découvrir un sentier bien caché, qui nous mène à travers bois jusqu’au « Lochnüll ». Nous grimpons au Sickertkopf et rentrons à Dabo. Bonne mise en jambes : 13km et 350m de dénivelé. En route pour l’hôtel des Vosges à Birkenwald.

21 mai :     En voiture, nous rejoignons Engenthal. Par un sentier, nous arrivons au sommet du Schneeberg (961m) où nous cassons la croûte. L’orage gronde mais nous contourne. Nous descendons dans la vallée avant une grosse montée vers les ruines du château de Wangenbourg. De retour à l’hôtel après 18km et 650m de dénivelé.

22 mai :     De la maison forestière de Nideck, nous empruntons un très beau chemin forestier qui nous mène dans une impasse. À l’estime, nous récupérons le bon sentier. Au château de Nideck, nos efforts sont récompensés par une superbe vue circulaire. Nous poursuivons par le GR53 qui serpente entre les genets en fleur. Après le col de Wildberg, nous découvrons la Porte de pierre, majestueux arc de triomphe de grès rouge. Direction le Rocher du Mutzig. Après avoir contemplé la vue sur les vallées vosgiennes, nous arrivons à  la Cabane des Juifs. Retour à maison forestière de Nideck après 21km et 850m de dénivelé.


23 mai :     Nous quittons l’hôtel des Vosges que nous recommandons vivement. Notre marche du jour débute à Hellert. Le temps est frisquet mais sec. Par une belle sente nous descendons au village de Neustadmühle. L’église Sainte-Cécile est perchée sur un pic rocheux. Elle n’inspire pas les Sauvages. Le sentier forestier longe la Zorn et nous conduit au rocher de Falkenberg dans lequel se nichent de nombreuses habitations troglodytes restaurées qui nous servent pour le pique-nique. Une dernière côte avant le café de Hellert.

Tour du Mont Blanc en bref et en images


29 juin :     Notre première nuit au refuge de la Balme s’est bien passée. Le but de la journée le col des Fours. Un premier névé vers le col du Bonhomme. Une belle montée suivie d’une descente dans la neige. Le temps est magnifique et nous savourons ces moments de marche en montagne.

30 juin :     Après une nuit au refuge des Mottets, à 60 ! Dans une bergerie, nous parvenons au col de Seigne en compagnie des chasseurs Alpins qui nous ont offert la cérémonie du
 « béret ».  Longue descente vers Courmayeur.

1er juillet :     Nous avons bien mérité, notre nuit au refuge Bonatti dans la chambre du « Père Éternel » ! L’étape est longue et les névés très nombreux… certains ressemblent à un morceau de gruyère… Nous montons le col Ferret. La neige est omni présente. Nuit à l’hôtel des Glaciers, pénates et dortoirs exigus. Nous nous souviendrons de La Fouly.


2 juillet :     Nous prenons le bus jusqu’à Issert et remontons le joli lac de Champex. Après un pique-nique de spécialités suisse : croûtes et rösti, nous longeons le torrent d’Arpette. Au relais d’Arpette, nous profitons de la terrasse et d’un peu de repos, car demain…ce sera dur !

3 juillet :     Voici déjà la dernière étape de notre tour du Mont Blanc. Petite grimpette vers le col : dénivelé positif 1300m ! Au col la vue est magnifique. D’un côté le val d’Arpette, de l’autre le glacier du Trient. Longue descente vers le col de la Forclaz. Les taxis nous y attendent. Mission accomplie. Très heureux d’avoir fait les variantes, plus difficiles, mais combien plus jolies.


Merci à Paul, tu as donné une très bonne idée aux Sauvages, en proposant ce tour du Mont Blanc.

Notre séjour au Lavacher

3  juillet :     Nos rescapés du tour du Mont blanc débarquent à l’hôtel Beau Soleil.

4 juillet :     Par un beau sentier, nous longeons les gorges de l’Aveyron. Nous découvrons la mer de glace, les aiguilles du Midi et le Mont Blanc. Quelques échelles et des passages escarpés jalonnent notre balade. À la croix de Lognan, nous dégustons notre pique-nique. Christine emmène les Sauvages au petit balcon Nord avant le retour à l’hôtel.

5 juillet :     C’est en bus que nous allons au col des Grands Montets. Le chemin s’élève pour le lac de Chésérys. Un bouquetin se pointe sur le névé...il ne craint pas les Sauvages. L’orage gronde, nous sommes trempés et coupons sur la Flégère. Par le chemin des gardes, très escarpé, nous descendons sur les Tines. Daniel bavarde…et c’est la chute très impressionnante, heureusement sans gravité. De Tines, le sentier nous ramène à l’hôtel.


6 juillet :     La fatigue commence à produire ses effets. Trois Sauvages ne marchent pas. Pour les autres, rendez-vous au télésiège du Tour. Nous grimpons dans les alpages pour profiter d’une belle vue sur le glacier du Tour. Les cris des marmottes scandent nos pas. Nous découvrons le petit lac de Charamillon. Balade à 2200m pour le refuge de la Balme. Nous passons au pied de la croix de Fer. Nous sommes plongés dans un vrai smog anglais. Mais les Sauvages se laissent guider par Christine jusqu’au col des Posettes. Belle marche parmi les rhododendrons. Nous redescendons sur Montronc où nous empruntons le bus pour le retour à l’hôtel.


7 juillet :     Le bus nous conduit aux Houches. Nous traversons l’Arve pour aller au Christ Roi. Au parc animalier Merlet nous casons la croûte. Par le petit balcon nous poursuivons notre promenade vers Chamonix. Le chemin est raide. Effondré, il nous oblige à descendre pour mieux remonter. À Chamonix, les Sauvages se désaltèrent avant de rejoindre l’hôtel en bus

8 juillet :     En bus pour les Praz et télécabine à la Flégère à 1877m. Cette fois nous espérons bien atteindre le lac Blanc situé à 2330m. Par un sentier très pentu nous arrivons au lac de Flégère. Par un sentier en balcon, aux vues sublimes, nous arrivons au lac Blanc. Pique-nique sur la terrasse du chalet. Nous descendons vers les lacs Chésérys, descente raide agrémentée (sic !) de quelques échelles. La descente vers Tines est longue mais nullement escarpée. À Argentières, l’orage éclate et c’est sous la drache que nous rejoignons l’hôtel en bus.


9 juillet :     Le temps est maussade. La pluie tombe et le groupe fond. Les « survivants » décident de pousser jusqu’au refuge Albert 1er. Traversée d’alpages en pente douce. Mais voici la combe de Vormaine et le repli rocheux des Esserins. Ce n’est plus de la rando, mais de la varappe. L’heure avance, et à la jonction du chemin qui relie le col de la Balme au refuge, il est temps de rentrer aux cabines de Charamillon.

À 19h15, kir offert aux Sauvages par la famille Bossoney. Nous trinquons aux 70 ans de notre plus ancien Sauvage : Jo. Christine est vivement remerciée par les Sauvages pour ce merveilleux séjour.

Merci aussi à Paul qui a dû nous quitter. Cela fait déjà plusieurs années que les Sauvages passent une bonne semaine de montagne grâce à lui, dans des hôtels confortables et familiaux.

Alle-sur-Semois : Quand les Sauvages se souviennent de Mathieu

24 juillet :            Paul réuni les Sauvages pour ce petit week-end « extra ». Les grimpettes succèdent aux descentes et notre infatigable Jean-Jacques tire tant qu’il peut. Au village de Forêt, c’est la grande ducasse et madame « l’encaisseuse » nous attend pour le péage ! Nous contournons le village. Paul s’y connaît et comme toujours, la rando est sportive à souhait. Nous remontons sur le chemin des crêtes et passons par Chairières. Jean-Jacques qui a pris les devants et le mauvais chemin est rappelé à l’ordre. À Alle-sur-Semois, conciliabule, Christine a oublié le mortier pour la pose de la stèle commémorative de notre ami Mathieu. Georges nous apportera 7kg de mortier.

25 juillet :            Paul décide de poser la plaque à « l’Albatrack », à une dizaine de minutes de l’endroit où Mathieu est tombé. Nous flânons au gré des vallées, et voici Poupehan. C’est le moment de prendre les échelles. Le chemin est très escarpé. À « l’Albatrack », André fixe la stèle commémorative. Nous sommes au niveau de la Semois. Paul propose une montée …à travers tout ! Dur, dur, nous rejoignons les crêtes. Plus qu’un sentier à descendre pour Alle. Au « Roi de la Bière », René et Georges entonnent des airs de chez nous. Merci à Paul pour ces balades si belles et…si crevantes !