Que 1991 nous trouve, toutes et tous, en pleine forme, dynamiques et décidés, loin de nos pantoufles, de nos habitudes, des clichés vite adoptés.
C’est notre souhait.
Randonnée Sauvage.
Le temps est de la partie. Les courageux Sauvages s’élancent sur les chemins légèrement verglacés en direction d’Ophain. Nous passons par le bois de Haumont, un sentier puis un ruisseau à franchir et nous remontons vers le bois de Foriest. Monsieur Boucher, l’échevin de l’environnement est en tenue de randonneur. À 14h, c’est une meute de 84 participants qui entreprend la balade vers Odeghien… Après plusieurs sentiers boueux et la ruelle des Amoureux, nous remontons dans le bois de Foriest par le « Blanc Caillou ». Vers 17h, nous nous retrouvons au local où nous attend un stoemp aux poireaux. La fatigue et les difficultés n’ont pas altéré la bonne humeur.
Georges (de Jambes), après nous avoir fait apprécier sa balade, nous fait apprécier sa plume.
Un froid brumeux écrase les premières foulées. Trois passages successifs de barbelés réchauffent les Sauvages avant la plongée vers Waulsort. Dans le fond du ravin, un ruisseau fanfaron nous fait admirer sa parure d’hiver. Au débouché du chemin, apparaît, majestueux et monumental, le château de Walzin. La « grimpette » en sous-bois en ahurit certains. On redescente à nouveau. Mais quel sentier splendide, varié à souhait. On remonte ! Une sente sauvage fait craquer le groupe. À Falmignoul, beaucoup iront déguster la boisson de leur choix dans la chaude torpeur d’un établissement.
Dès le départ, nous recevons un cadeau : le printemps qui pare les vergers de somptueuses dentelles. À Noorbeek, les Hollandais nous cèdent la place pour visiter leur vieille église. En Belgique, le petit joyau du château-ferme d’Altembroeck nous attend. Le chemin se faisant trop paisible, il est temps de secouer la torpeur par une brève montée dans les bois et quelques clôtures. À Fouron-le-Comte, les Sauvages se restaurent. Une première averse et de nouvelles clôtures pour éviter un chemin branchu et un ravin ferré. Nous atteignons bientôt Fouron-Saint-Pierre où on cafouille. Retour au point de départ, non par chemin de fer, mais par chemin de terre longeant l’autre.
Nous nous sommes retrouvés à 25 pour détailler Namur et ses vieilles pierres sous la houlette de Philippe D. Grâce à lui, l’Arsenal, la cathédrale Saint-Aubin, la rue des Brasseurs et le Marché aux légumes, le Beffroi et l’église Saint-Loup, les musées Félicien Rops et Groesbeek de Croix, les trois enceintes et bien d’autres sites de la cité du Bia Bouquet ont moins de secrets pour nous. Le restaurant « Le Beffroi » nous a accueillis à midi.