C’est de l’église de Rochehaut que les Sauvages s’élancent à l’abordage des Grandes Falloises. Nous descendons à pic vers la Semois aux grands cris de certains qui ne cessent de répéter qu’elle a débordé ! On grimpe le long des falaises, certains mi plat-ventre, mi quatre-pattes ! Bien vite nous redescendons vers la Semois. Bernard glisse et nous donne la température de la Semois. De Poupehan, nous gravissons le sentier qui mène au superbe point de vue du Roc des Éperviers. Par des chemins forestiers, nous gagnons Corbion et Frahan par le Moulin Joly et les Croisettes. Sur une passerelle, nous traversons la Semois et regagnons Rochehaut, trempés mais contents…
Nous passons sur l’autre rive de l’Ourthe et nous entamons une bonne montée avant de redescendre sur Xhignesse. Nous filons vers Filot, un de ces merveilleux villages de pierres dont Marcel, notre guide du jour s’est déjà montré le spécialiste (avec la Promenade du Jeudi). Bientôt, nous atteignons Xhoris où nous pique-niquons au Dhoris et où la tenancière nous épate par son efficacité. Du hameau de La Grange, qui porte bien son nom, nous descendons vers Comblain-la-Tour où nous retrouvons l’Ourthe et toute sa somptuosité. Commence alors une marche rapide pour rejoindre le « Clapotis » à Hamoir. Une très belle marche, en partie arrosée par la pluie.
Solide balade pilotée par Christine. Le fourneau-Saint-Michel est inondé de soleil. Nous démarrons par le lit de la Masblette pour remonter sur le plateau de Nassogne. Nous suivons les balises blanc et rouge à travers les bois jusqu’à Nassogne. Nous passons devant la chapelle Saint-Monon, traversons un bois et le ru de Bocogne pour rejoindre la route de Grune. Nouveaux bois. Cela monte, pour mieux redescendre vers le ru de Wassoie avant de remonter une fois encore. À Môchamps, déjà 23km ! Encore un montée et descente jusqu’au Fourneau-Saint-Michel. 29 km au compteur ! Nous prenons le verre de l’amitié au Pelé, où nous sommes comblés avec des poêlées campagnardes…
Le plus difficile fut de trouver le cimetière Vogelzang à Anderlecht. La promenade est pilotée par un Sauvage de la première heure en 1977, Jo. Il nous emmène sur les chemins du Pajottenland. On a peine à croire que l’on se trouve aux portes de la capital de l’Europe, tant le pays est beau et paisible. Nous marchons entre les communes de Vlezenbeek et de Leeuw-Saint-Pierre pour arriver sur la jolie place de Gaasbeek. Au château de Gaasbeek, Jo nous gratifie de nombreuses explications. Par de petits chemins et de petites routes, nous reprenons la direction du Chant d’Oiseaux. Les Sauvages ont passé cette agréable journée sans pluie.
Anne, une nouvelle pilote est née ! Nous pénétrons dans le bois du Roi et longeons le pied du mont de Goesnes. Un longue montée et une descente nous emmène dans la vallée de la Solières. Une nouvelle montée nous fait découvrir une superbe vue sur la vallée de la Meuse et le château de l’Horloge de Bas-Oha. Dans le grand bois d’Henimont, nous prenons le pique-nique sous des escaliers ! Par l’assise de l’ancien vicinal nous rejoignons Solières. Un dernier beau passage en forêt, et c’est dans la bonne humeur que l’Élisée nous accueille sur sa terrasse sauvage pour le verre de l’amitié après cette très belle balade.
Marcel accueille les Sauvages sur le parking de Bomerée et nous emmène de bois en campagne dans une région pourtant si proche de l’industrielle Charleroi. À midi, nous prenons le pique-nique dans un café d’Ham-sur-Heure, face à l’église. L’après-midi débute par les vues sur le magnifique château du village. Elle se poursuit, toujours aussi agréable. Nous rejoignons le parking par un bout de rail-party…à pied !
D’emblée, notre guide Christine, s’emmêle les pinceaux. Aussitôt, l’esprit Sauvage s’éveille : nous ne pourrons compter les clôtures franchies, les rus, les ronces, les orties…et aussi les vaches et les chevaux qui accompagnent cette belle matinée. Lors de la traversée d’un bois privé, un homme nous arrête. Mais convient que le bois est le chemin le plus court et nous engage à poursuivre ! Nous arrivons à l’Ourthe Occidentale qui nous conduit à Wyompont. Nous gagnons Champlon, cette fois, en suivant l’itinéraire prévu. Une bien agréable balade. La plus courte de l’année pilotée par Christine, après avoir piloté la plus longue…histoire de maintenir la moyenne !
Le temps est frais mais agréable. Nous démarrons par bonne grimpette sous la maîtrise de Claude. Nous découvrons ce bout d’Ardenne aux paysages bien agréables, prairies aux haies vives et aux multiples bosquets. Nous croisons une dame…et suivie de 50 vaches ! Embouteillage, vaches et randonneurs se bousculent, avancent, reculent, se font ébouser… Nous gagnons Rondehaie, longeons l’ancien fort de Tancrémont pour rejoindre Pépinster. Quelques solides montées pour retrouver les bois. Nous franchissons allègrement un gué et arrivons à Oneux. Nous passons prairies, échaliers et chemins forestiers pour aboutir au château de Franchimont. Une belle descente nous amène à Theux. Merci à Claude pour cette belle balade de…25 kilomètres !
Voici les Sauvages à l’assaut de Dongelberg : chemins Hesbignons, tantôt pavés, tantôt caillouteux. Par la-campagne et les bosquets, nous rejoignons le Sauvage Pommier, Lonfpré, les Teinnes, le Pré Delcourt et Chaumont. C’est à Gistoux, au café de la Poste, que nous retrouvons le « Jo’s Ladies Fan Club ».Nous repartons et décidons d’écourter ( !) la balade. Nous prenons le chemin de Brocui. Jean-François peine et le podomètre de Francis frôle l’explosion ! Certains Sauvages sont impatients de rejoindre leur voiture. Pauvre podomètre, pauvres pieds : nous avons parcourus 30 kilomètres ! Mais qu’en serait-il si nous n’avions abrégé ?
Avant le départ de Sosoye, quelque Sauvages un jeté un œil sur le superbe village de Falaën et son imposant château. Au prix d’une rude montée, nous rejoignons et dépassons les voyageurs d’une draisine. Sur le plateau, une chasse nous interdit l’accès aux bois. Il nous reste à suivre les rails jusqu’à l’ancienne gare de Maredsous. Par le pittoresque chemin des Morts, et le monastère Notre-Dame, nous arrivons à Ermeton. Nous marchons à travers la campagne avec les clochers de Maredret et de Maredsous en point de mire. Après la campagne de Stache, nous revoilà à Sosoye. Au Relais Saint-Benoît, l’accueil est ultra-sympa. Beaucoup y resteront pour souper.
Christine raconte la balade qu’elle a pilotée pour nous. Tout est réuni pour une magnifique balade. Nous rejoignons le Ninglinspo et nos yeux ne savent où regarder tant sont beaux les paysages. Ciel bleu, neige sur les feuillus et les conifères, ruisseau magnifique sous manteau de neige. Seule fausse note ( ?), plus on monte (350m de dénivelé), plus la neige est profonde, 45cm, et encore immaculée. Boussole et soleil nous amène à Ville-au-Bois où nous cassons la croute. En marche pour la Chefna que nous descendons précédés par des cavaliers. Nous arrivons aux Fonds de Quarreux que nous longeons avant de retrouver Nonceveux. Quelle belle journée !