Nos randonnées et nos week-ends en 2005

À la découverte des Fagnes

pour terminer 2004 et (bien) commencer 2005

31 décembre :    Les Sauvages partent de Solwaster sous un ciel gris et un sol enneigé. À maintes reprises nous traversons la Sawe. Après le monument américain et à la croix des fiancés, nous voilà à la Baraque Michel ou 7 Sauvages nous attendent, dont notre aîné, Jef. Nous repartons sous un crachin, nous prenons l’eau… Nous ne rencontrons pas âme qui vive, c’est à cœur-joie que notre pilote nous entraine à travers-tout. Nous retournons à Solwaster par la Statte, la cascade des Nutons et le rocher de Bilisse.

 

Nous sommes en forme pour réveillonner à Bévercé

À minuit, Champagne… Bonne année à tous les «Sauvages»….


1er janvier :    Notre pilote confond Trôs Maret et Warche que nous longeons. Nous montons sur Xhoffrai pour redégringoler vers la Warche et traverser le Bayehon. Encore une belle grimpette très glissante. Notre pilote fait une petite erreur…Mais n’en ferait-elle pas pour  passer sous les barbelés, et donner ainsi toute sa valeur au nom de son groupe… Randonnée Sauvage ? La route des crêtes est parsemée de montées et descentes. Un banc c’est tout ce qu’attendent les « Sauvages » pour siroter le Glühwein et fêter l’an neuf. Nous nous retrouvons devant une descente abrupte… suivie par une montée, tout aussi abrupte… Voici enfin la sente qui nous ramène à Bévercé.


2 janvier :     Nous quittons Malmedy en empruntant une sente sinueuse derrière l’église. Nous prenons rapidement de l’altitude et de nombreux belvédères nous permettent de découvrir Malmedy. Nous traversons  Chôdes  et retrouvons les bois. Voici la Warchenne et  la Vennebahn qui n’est plus en activité depuis deux ans. Un peu de voie ferrée, une douce montée et nous voici à Waismes. À travers campagnes et bois, nous parvenons à un petit  ru. Il est bordé d’une sente étroite, qui nous ramène à Malmedy.

 

En 3 jours, nous avons parcouru près de 66 kilomètres et avons découvert les environs de Malmedy sous toutes ses formes.


Merci à tous, nous avons grâce à vous très bien débuté « 2005 ».

Les Sauvages à Santa Cristina…

(le récit des marcheurs...et les photos des skieurs)

Samedi 19 Mars :     Après la nuit passée dans le bus nous arrivons à Bressanone en Italie, et après quelques correspondance, à Santa Cristina (hôtel Post ou Marina). Le soleil nous sourit gentiment, le ciel est bleu et il y a de la neige sur les pistes. Le séjour paraît prometteur.

Dimanche 20 mars :     Le dimanche des rameaux nous partons avec la voiture de l’hôtel et les télécabines au col du Raiser (altitude 2106m.) où nous découvrons de magnifiques montagnes rocheuses garnies de neige. Après avoir cassé la croûte, nous profitons du soleil. Le temps est superbe. Vers 16h, nous partons en bus vers Ortiséi, où nous visitons 2 églises. Retour à Santa Cristina pour la messe des rameaux. Une première journée bien remplie.


Lundi 21 Mars :     Jour du printemps. Le temps est au beau fixe et nous partons pour faire la promenade planétaire, d’où nous découvrons de jolies vues de la montagne. À Selva nous savourons un Jägerthee ou un Apfelstrudel. Au retour nous visitons la maison d’un sculpteur où nous admirons crèches et statuettes. Nous regagnons l’hôtel où certaines font des parties de cartes épiques. Le soir, dîner de gala au son de la cithare.
Mardi 22 Mars :     Nous partons dans le nouveau train Val Gardena Ski Express. Nous reprenons les télécabines en direction du col du Raiser où nous savourons un repas bien mérité en compagnie du Saint -Bernard du restaurant d’altitude. Nous retrouvons Christiane, Jo et Dominique venus se reposer un peu, avant de repartir sur de nouvelles pistes.

Mercredi 23 Mars :     Départ pour Bolzano où nous découvrons la douceur du printemps et des arbustes en fleurs. Nous visitons la cathédrale, deux églises, un couvent et un cloître de Franciscains. Nous admirons les fresques peintes sur les murs des maisons. Après quelques achats nous revenons à Santa Cristina.

Jeudi 24 Mars :     Les Sauvages se séparent : les uns partent pour terminer la promenade planétaire, les autres visitent l’église Saint Ulrich et Sainte Anne d’Ortiséi, et admirent les fresques sur les façades des hôtels.


Vendredi 25 Mars :      Surprise il pleut ! Ce matin le rami bridge n’aura plus de secret pour personne. À la première éclaircie nous repartons pour Ortiséi.

Samedi 26 Mars :     Avant de reprendre le bus pour Bruxelles, nous visitons Bressano, Sa belle cathédrale et ces jolies rues commerçantes avant de savourer une délicieuse pizza. À 19h.30 tout le monde embarque vers Bruxelles après de très belles vacances.

Notre séjour au Luxembourg, ou lorsque Joseph nous amuse…

5 mai, Bavigne :         Les Sauvages sont au rendez-vous de Bavigne, dans ce très beau pays qu’est le Luxembourg. La sente suit un bras du barrage de la Sûre et nous pouvons admirer cette étendue d’eau bordée de verdures. À Kaundorf, nous dénichons une table et deux bancs dans une prairie. Nous quittons ce bel endroit par de superbes chemins assez abrupts. Une belle côte à travers les vestiges d’une forêt calcinée et nous retrouvons Bavigne. 19 kilomètres, bonne mise en condition !

En voiture, nous rejoignons Wiltz et notre taverne du jour « Beim Kristin » où nous terminons cette première journée par le verre de l’amitié.


6 mai, Eschdorf :        Les Sauvages quittent Eschdorf par une petite route sinueuse qui nous conduit au cœur des bois, où notre sentier s’évanouit. C’est plein d’entrain que nos Sauvages se jettent sous les premiers barbelés de la journée. Nous suivons le lit d’un petit ru et rejoignons une petite route en glissant sur nos fesses ! Nous arrivons à Kuborn et à midi à Lulsthauzen …pas de café ! Nous montons et descendons les sentes qui suivent le lac. Les panoramas sont superbes. Nous parvenons à Esch-sur-Sûre. Il nous reste une longue et dure montée, pour terminer la journée sous une série de barbelés !

24 kilomètres !


7 mai :             Nous descendons vers la vallée de la Sûre et la pluie nous arrose copieusement. Nous remontons et gagnons d’Esch-sur-Sûre par son château. Nous déambulons dans les ruines. Nous descendons les marches taillées dans la roche, marches rendues très glissantes par une pluie incessante et gagnons une terrasse couverte. Nous y cassons la croûte. Nous entreprenons une très pentue grimpette vers le plateau de Kaundorf. Comme toujours, sitôt en haut, sitôt en bas…. nous empruntons une ravine très pentue. C’est en longeant la Sûre par un beau chemin que nous rejoignons le café Bissen. Fin de balade en douce montée vers Eschdorf.  23 kilomètres. 

Tours et détours dans les Dolomites…séjour à Vigo di Fassa

Lundi 4 juillet :      Après une brève visite du sanctuaire de l’église San Giovanni, notre mise en jambe commence par un très beau sentier forestier en direction de Pociace. À midi, nous apprécions les paninis copieusement garnis tout en admirant le val di San Nicolo. Nous arrivons à Pozza di Fassa. Notre retour se fait par un sentier champêtre et ombragé. 

Mardi 5 juillet :      Il pleut et nous partons pour la découverte de villages typiques. Le sentier, à flanc de coteaux alterne bois et pâturages pour rejoindre Vallonga. Vers Tamion, le sentier serpente dans la forêt, traverse un gué et longe un torrent asséché. Au hameau de Tamion, pas de bistrot. Direction Soraga par une voie agricole de forte déclivité.


Mercredi 6 juillet :      Jour réputé le plus dur ! Avantage de la civilisation, la télécabine nous fait faire un bond de 600m. Sur la terrasse, le décor est grandiose. Nous débutons par un large sentier serpentant entre bruyères et azalées vers le refuge de Negritella. Aux refuges Gardeccia et Stella Alpina, c’est la marée humaine des touristes d’un jour. Entre de grandes parois rocheuses, nous atteignons les refuges de Preuss et Vaiolet. Par un sentier dans les éboulis, nous arrivons on col Berbolada. Poursuivant sur un terrain aux paysages variés, nous voilà à Zigolade à 2553m. Direction le refuge Roda de Vaël avant un retour paisible vers la télécabine.


Jeudi 7 juillet :      Le ciel est menaçant malgré les prévisions de nos hôtes : « bella meteo ! ». Nous cheminons au flan du Sassalungo., dépassons le refuge Comici pour nous diriger vers le col de Mesdi à 2118m et le refuge Vicenza à 2253m. Le sentier nous mène au refuge Sasso Piatto. On se sèche. Cappuccino, thé, vin chaud, Apfelstrudel… Mais dehors, la pluie nous attend, les réserves du ciel semblent inépuisables ! Nous marchons, glissons jusqu’au refuge Pertigni. C’est par le sentier Freidrich-August que nous poursuivons notre randonnée. Au refuge Valentini, nous retrouvons la route jusqu’au refuge Maria Flora. Le thermomètre indique 5°C, nous sommes frigorifiés ! 


Vendredi 8 juillet :      Dominique nous commente cette journée. Sous un ciel gris, nous rejoignons Passo San Pellegrino. Par une sente serpentant à travers bois et transformée en ru, que nous prenons la direction du col Margherita. Par quelques passages sauvages, nous émergeons sur un pierrier.  Là, la pente est vraiment raide. Mais nos efforts sont récompensés par la vue d’un splendide panorama. Il ne pleut pas, mais le ciel est menaçant. Nous approchons de lago di Cavia pour cheminer ensuite par une fagne marécageuse et rejoindre notre point de départ.


Samedi 9 juillet :      Yves nous fait vivre cette journée. Départ pour Pazza di Fassa.  Propulsé à 2050m grâce au funiculaire. Par le Sass d’Adam, nous atteignons le col Sella Brunec où les vues sont splendides. Descente vers le refuge de Tobià del Jagher. La montée du Pian de Selle se fait sans trop de difficultés. Mais le chemin se perd, il faut faire demi-tour. Nous retrouvons notre piste dans les alpages Val de Crepa. Nous pensons être arrivés au terme de la balade, mais une interminable descente caillouteuse nous mènera  à notre point de chute.


Dimanche 10 juillet :      Il serait dit que cette journée ne serait pas comme les autres ! À Sasso Pordoi, chic, un funiculaire qui fonctionne. Au sommet (2950m), c’est l’hiver ! Neige et verglas ! Longue séance de photos. Les corps bien réchauffés et numérisés, départ de la randonnée. Direction le refuge Boè (2871m) par un chemin caillouteux, étroit, enneigé, verglacé. Tout cela dans un décor de rêve. Au refuge, pique-nique bien au chaud. La neige se met à tomber. Nous décidons d’écourter la randonnée par mesure de sécurité. Le retour sous la neige se fait sans encombre. Yvette soulagée d’être rentrée saine et sauve offre le pot de l’amitié.

Lundi 11 juillet :      Francine nous raconte la septième journée. Vu les conditions climatiques de la veille où le soleil, la pluie, la grêle et la neige se sont succédés, nous somme parés tous azimuts ! De Canazei, télécabine pour Pécol jusqu’au belvédère. La vue est superbe sur la Marmolada, la reine des Dolomites. Le long du sentier en corniche, en surplomb du lac di Fedaia, les paysages sont grandioses. C’est dans un refuge confortable que les Sauvages affamés casseront la croûte. L’après-midi, sous un soleil enfin réconfortant, nous arpentons un sentier bordé de ces jolies fleurs de montagne. Par une pente raide, nous parvenons au refuge Belvédère.

Notre séjour à Oberhausen

11 novembre :             Les Sauvages partent vers Welchenhausen de l’autre côté de l’Our, en Allemagne. Une bonne montée et une promenade en corniche nous amènent à Ouren. Une raide escalade entre sapins suivie d’une descente et de la traversée de l’Our. Au monument de l’Europe nous déballons nos camping-gaz, saucisses et autres agapes. Le vin coule à flots… et la choucroute est délicieuse ! Nous reprenons notre rando et montons une sente boisée, mais notre pilote est distraite. Christine a un très bon nez et nous retrouvons le bon chemin après une mémorable descente, au moins du 20% à travers tout. De Leithum, une petite route nous ramène à Oberhausen.

12 novembre :             Des saucisses, de la choucroute, des cakes…. Il nous reste assez pour une deuxième journée hot-dog. Nous retraversons

l’Our et marchons à travers bois. La forêt est toute colorée et nous marchons 2005 11 a oberhausen

souvent sur un épais tapis de feuilles. Une longue montée forestière et nous découvrons de superbes paysages sur la vallée de l’Our. Voici « in den Loch » pour l’arrêt hot-dog. Nous redescendons vers la Belgique. Christine rattrape une sente qui court dans la vallée. À Stupbach, le chemin n’inspire pas trop le pilote, mais les inconditionnés des bords d’eau, nous entraînent dans une aventure écorchante… Oberhausen pointe ses toits et voici l’heure du souper.

13 novembre :             Une fois encore, le pilote doit changer d’itinéraire. Il y a des battues dans le coin. Montée vers Leithum par une sente bien sauvage, quelques clôtures à passer et une végétation bien dense. Au sommet, nous empruntons le G.R. À Oudler, le café local nous ouvre largement ses portes. Nous repartons vers les ruines du château de Burg Reuland. Une raide montée nous attend, suivie d’une descente par des sentes forestières, lorsque,  pan,   pan, les chasseurs se font menaçants… Un dernier changement de parcours, pas de risques inutiles.
Nous retrouvons Oberhausen pour le verre de l’amitié.

 

Un grand merci à tous pour le parfait déroulement de ce séjour.