Nos randonnées et nos week-ends en 1991

Chronique au quotidien d’un séjour à Ehrenburg (Casteldarne)

Vendredi 22 février : Le départ et ses moments d’inquiétude. Est-ce bien le lieu de rendez-vous ? Où est le car ? Quels sont mes compagnons d’équipée ? Un périple sans encombre, plus confortable qu’escompté.

Samedi 23 février : Arrivée et découverte d’Ehrenburg (Casteldarne). Dès la descente du car, on pare au plus urgent : se procurer des skis. C’est l’euphorie des premiers pas, quelques rappels des notions élémentaires du chasse-neige et le contact plus ou moins doux avec la poudreuse.


Dimanche 24 février :     Les Sauvages s’élancent avec enthousiasme dans une escapade grandiose. Ambitieuse perspective, rejoindre le Konplatz, vite avorté car le dénivelé à franchir skis à l’épaule, parait impressionnante. Retour à l’hôtel pour un premier bain de soleil.

Lundi 25 février :    Découverte du Kronplatz, vaste domaine skiable. Les Sauvages découvrent les joies des horizons et les douleurs de l’effort. Détente au soleil. Retour à l’hôtel pour le souper traditionnel : raifort, choucroute et cochonnailles.

 


Mardi 26 février :     Les Sauvages s’offrent un splendide point de vue au Rodeneck et une balade suivant un chemin d’alpage. Un pique-nique en altitude au balcon d’un chalet où les plats mexicains se mêlent aux plats plus locaux. Le soir, les mordus des cartes se lancent dans une partie de couillon.

Mercredi 27 février :   Lever à 7h pour le bus de 8h30, sinon point de parcours ! Une scission s’opère au sein du groupe : Deux s’isolent au Brûneck, deux font de la chaise longue. Quatre intrépides (ou inconscients ?) entament la descente du Kronplatz à Ehrenburg à ski. Mais au Montal, le portage se révèle nécessaire, la boue et le verglas rendant la piste impraticable.


Jeudi 28 février :    Les Sauvages sont emmenés à Rain (1595m), grandiose étendue où la foule se presse. Peu de soleil et départ prudent. Le soir, repas de gala : salade folle, consommé, pâtes fraiches, rôti de porc aux champignons, glace au coulis d’oranges.

Vendredi 1er mars :    Pour les Sauvages, journée à Vals. C’est le redoux ! Le brouillard noie le vallon et pourtant on s’élance… Mais l’enthousiasme vite s’émousse pour maintenir le rythme sur des rails mouillés.

Samedi 2 mars : À l’exception de trois francs-tireurs (Anne, Françoise et Jo), la troupe s’élance à l’assaut des magasins. L’après-midi, marche vers Montal, par la route transformée en torrent. À 19h15, le car se pointe. Commence alors le long retour.

Dimanche 3 mars : Après un arrêt à Luxembourg pour un ravitaillement, c’est le retour aux pénates.