Nos randonnées et nos week-ends en 2001

Compiègne, l’échappée belle !

Jeudi 24 mai :    Rendez-vous en bordure de la grande percée des Beaux-Monts. Christiane prend la carte et mène la bande de Sauvages. L’étang du Buissonnet est inondé (quoi de plus normal ?!), mais les chemins sont sous eau… C’est au pifomètre que nous contournons l’étang. Après un coupe-feu plutôt marécageux, le sol se plisse sérieusement. Cette forêt belle et varie ne nous décevra jamais. C’est en voiture que nous rejoignons l’hôtel Le Puy du Roy. Les proprios sont charmants et les chambres sont bonnes. Quant au resto La Cigogne, il est tout aussi accueillant. Le patron arbore une splendide moustache et les menus nous font saliver.


Vendredi 25 mai :            Du parking du Vieux-Moulin, nous gravissons le Mont-Saint-Marc. D’en haut, il y a de beaux panoramas sur le moutonnement des forêts. Nous descendons jusqu’au dolmen, pour une rude montée et un pique-nique mi- ensoleillé. Après le mont Collet, nous descendons dans la gorge du Han. Les alentours sont très sauvages, et nous nous égarons avant de regagner l’étang Saint-Pierre et ses saules.

Samedi 26 mai :               Nous appareillons pour Saint-Jean-aux-Bois, village enclavé dans la forêt. Nous suivons le GR12, qui nous fausse compagnie, mais que nous récupérons pour rejoindre Pierrefonds. Nous arrivons au château de Jonvalle où il y a 20 ans s’est déroulé un des premiers week-ends de Randonnée Sauvage : Brigitte et Mathieu s’en souviennent !  Nous apprécions le bar de l’étang pour ses rafraîchissements. Nous reprenons la marche pour le domaine d’Hacourt et la Tête-de-Saint-Jean. En fin de balade, l’abbatiale de Saint-Jean-aux-Bois nous accueille. Le soir, tous les Sauvages descendent à Compiègne pour croiser les travestis médiévaux, ou plus encore, pour y déguster le verre de vin blanc (supplémentaire).

Dimanche 27 mai :          La journée du dimanche est consacrée à la connaissance des Grands-Monts et, pour Anne-Marie au chocolat ! Dès la maison forestière de Vaudrampont, la forêt nous présente un aspect différent. Nous parcourons le GR12, une large tranchée montante. En fin d’après-midi, on fera l’inventaire de toute une collection de mares et de marigots parfois putrides. Un sentier marécageux nous conduit au carrefour de la Michette d’où Christiane nous ramène au point de départ.


C’est à Pierrefonds que nous nous séparons après avoir calé nos estomacs avec des glaces et de boissons, au terme d’un week-end « soleil et ombre » qui nous a tous ravis !

Aventures en Vanoise

Samedi 7 juillet :     Rendez-vous à l’hôtel Les Glissières à Champagny-en-Vanoise.
         L’apéro est offert par le patron, suivi d’un speech.

Dimanche 8 juillet :     Pour ce premier jour, nous avons choisi un itinéraire facile. Montée douce jusqu’au refuge de Jovet. Au retour, la pluie nous surprend dans la descente qui n’en finit pas…

Lundi 9 juillet :      Départ du Belvédère. Jean-Pierre, notre éclaireur recherche les panneaux initiaux. Dans la zone du Petit Pralin, ça grimpe ferme. Pique-nique à proximité d’Ariondaz et du mont Bel-Air. Direction la Pyramide, le plan Muguier et le col de la Platta, point culminant de la journée. Nous redescendons au refuge des lacs Merlet et retour par la vallée des Avals.

Mardi 10 juillet :      Départ de Champagny-le-Haut pour gravir la montagne par un sentier panoramique. Nous rencontrons les premières difficultés du séjour : franchissement de deux torrents, suivi d’un pont suspendu et ballotant au passage de la Gurre. Yves, en bon gentleman aide Yvette en la prenant par la main. Les Sauvages arrivent au col de la Bauche de Moi (ou on ne vend pas de glaces « Mio » !). On entreprend une descente fastidieuse vers la grande bergerie de la Vélière. Retour par le sentier panoramique du début.

Jeudi 12 juillet :      Du parking des Fontanettes, nous suivons le GR55, comme en 1988, mais avec un objectif plus limité ! La montée est rude jusqu’au refuge des Baumettes. C’est dans un site magnifique que nous découvrons le lac des Vaches. Descente par le lac des Assiettes suivit d’un parcours sur les roches karstiques arrondies par les eaux. De retour aux Fontanettes, les Sauvages en profitent pour déguster glaces, vins blancs et autres spécialités.

Mercredi 11 juillet :      On décide de faire du plus léger pour souffler un peu. De Laisonnay (1559m), on entame la montée vers le chalet de la Glière (2078 m). Quelques Sauvages décident d’y pique-niquer, tandis que les plus hardis s’engagent vers le chalet des Gardes (2260m). Retour au Laisonnay par le même chemin. La fondue savoyarde met quelques Sauvages en grande forme. Et comme tous les soirs, Bernard raconte des blagues en wallon. Des randonneuses se demandent si elles oseraient l’appeler « Djôjesf » !


Vendredi 13 juillet:      Pour la finale nous partons du lac de Rosière à 1522m. Le sentier grimpe en lacets, d’abord forestier, pour proposer ensuite des petits vertiges sur les ravins. La crête du mont Charvet un gruyère aux multiples trous, séparés par de petits chemins vertigineux de 30 à 50 cm ! Yvette, toujours aussi décidée, est prise en charge par des volontaires.

 

Samedi 14 juillet :      Séparation des Sauvages. Retour en Belgique ou prolongation vacancière.

Zigzags au Larzac

Samedi 14 juillet :         Un petit groupe de Sauvages se retrouvent à la Cavalerie pour un premier repas.

Dimanche 15 juillet :      Petite visite du bourg avant notre première marche. Un chemin empierré nous fait descendre dans la forêt pour aboutir au hameau de Frayssinet. Nous arrivons à Sainte-Eulalie-de-Cernon où c’est la fête et où le maire nous offre un verre de muscat. Après avoir flâné dans la cité, nous repartons pour le bois de la Mothe. En fin de journée, nous visiterons le village de Cantoble juché sur des champignons rocheux.
Lundi 16 juillet :           De la Cavalerie, nous découvrons le Larzac dans toute son aridité. Nous prenons de la hauteur pour nous diriger vers la plantation des conifères du bicentenaire de la Révolution. Bientôt, nous découvrons le fabuleux Rajal des Gorps, un important amoncellement de rochers. Nous pique-niquons aux environs de Saint-Michel-le-Petit. Nous passons par Jasse et nous dirigeons vers Potensac. Peu avant Saint-Martin, nous piquons à travers la brousse. Nous contournons le camp militaire du Larzac pour ensuite rejoindre la Cavalerie. 

Mercredi 18 juillet :        Départ de Cornus, ancienne citée industrielle (papeteries et filatures). On descend rapidement dans la vallée de la Sorgue avant d’atteindre Saint-Rome-de-Berlières. Après un gué, nous gravissons la Roque-de-Moure par de nombreux lacets forestiers et le Pas-de-Tirecul (sic! Du mas Raynal, nous nous dirigeons vers l’aven d’effondrement, motif de l’expédition du jour. Nous y descendons par petits groupes. Retour au mas Raynal. Nous descendons par d’anciennes terrasses de cultures parsemées de ronces pour arriver au Merdans. Par les prés, nous gagnons le hameau des Crouzets. Ensuite, nous parcourons une série de zigzags. À la ferme des Liquets, il reste deux kilomètres de route…les Sauvages auraient bien profités d’un stop !

Mardi 17 juillet :          Nous nous offrons le cirque de Navacelles. La balade débute sur le plateau en plein soleil. La descente commence par une petite route pour continuer par un chemin en lacets plein de pierres et d’obstacles en tout genre. C’est en pleine torpeur que nous arrivons au fond du cirque de Navacelles. Arrêt pique-nique avant de remonter sur le plateau. Une montée très dure sous le soleil.

Jeudi 19 juillet :           C’est à Saint-Paul-des-Fonts que débute la balade du jour. Nous attaquons la Costa (muraille rocheuse envahie par la forêt). Sur le plateau, le chemin est ombragé de buis. Au mas Baldy, un autre chemin ombragé nous amène au Viala-du-Pas-de-Jaux. Après le pique-nique, le plus dur reste à faire : la traversée du plateau de Larzac par un sentier mal balisé et sous un soleil de plomb. Au mas de la Vialette, le spectacle de la Costa s’offre à nous. On dévale par un sentier pas très praticable et coupons par Cornus pour rejoindre le point de départ.


Vendredi 20 juillet :        Dernière journée de marche…encore et toujours sous le soleil ! De la Roque-Sainte-Marguerite, nous arrivons au fabuleux chaos de Monpellier-le-Vieux : un amoncellement de roches énormes aux formes bizarroïdes. Seul trois Sauvages grimpent au sommet. Ils reviennent par le Maubert (810m), le GR62 et les rochers de Roques-Altès. Le soir, un repas plus délicat encore que les autres jours, ponctue la fin de notre séjours. 


25ème week-end fagnard : Spa

10 novembre :           Nous quittons le parking de l’aérodrome par une route forestière bordée par les Vieilles Fagnes et la Fagne Richehomme. Une première montée nous met au niveau de la Vecquée (Voie de l’Évêque). Là commence une belle marche dans la poudreuse immaculée. À Baronheid, nous coupons par la ferme de la Vecquée et prenons la voie de l’ancien chemin de fer Spa-Stavelot. L’après-midi, nous flirtons avec le Roannay qui nous ménage quelques passages humides. À Ruy, nous entamons une sacrée montée qui nous amène à la Fagne de Malchamps. Nous atteignons l’aérodrome à la nuit tombée. Souper « gueuleton » et nuit à l’hôtel-restaurant La Détente.

11 novembre :             Christine nous propose un parcours impeccable qui débute à Frahinfa par un chemin mi-prairies mi-orties. On descend vers l’étang de Chavion, montons dans le bois de Staneux et atteignons le pont de Polleur. Au café, la tenancière est du genre : « Des clients, il en faut bien, mais point trop ! » Nous rejoignons le bois de Staneux par un parcours inédit qui nous amène à la promenade des Anglais, puis à Maraifagne. À la « Détente », tous se réunissent une dernière fois, heureux et satisfaits, pour une dernière collation.

 

Ce week-end fut une véritable réussite sur le plan de l’amitié. La beauté des sites traversés a bien contribué à ce succès.