Le samedi : Trouver l’auberge de jeunesse de Bokrijk dans les pinèdes campinoises est un exploit ! Une jolie piste cyclable nous emmène à travers bois et campagne vers le Willemsvaart. Le fil de l’eau sera notre fil conducteur jusqu’à Opitter, où dans un café, une bonne soupe nous attend. Après nos agapes, Yves se sert du tableau noir pour nous préciser l’heure du départ. L’après-midi, guidé par Étienne, nous parcourons une région arborée. Les pistes cyclables et le balisage sont quasi parfaits. Nous terminons par le Heiderbos, et au bistrot Kohlenspoor, où nous sommes accueillis dans les deux langues. Du café, on passe à un véritable wagon de première classe.
Le dimanche : Nous démarrons de la grand’place de Maaseik. La Meuse va nous tenir compagnie toute la journée sous différentes facettes : indolente dans les marais, altière dans son lit ou asservie dans le canal Juliana. Quelques Sauvages visiteront les églises d’Aldeneik et d’Ophoven tandis qu’Étienne tentera de nous fausser compagnie ! Les cyclistes Sauvages arrivent au très beau village de Thorn-la-Grande. Dans l’abbatiale, trois autels furent consacrés par l’évêque de Liège ! Près de Maasbracht, les vélos se fatiguent : problème de chaine pour Nancy, crevaison pour Claudia.
Finalement, on se retrouve à Maaseik pour la dernière bière ou la dernière glace, mettant un point final à 100 kilomètres vélo !