Nos randonnées et nos week-ends en 2007

La Forêt Noire... que de bons moments !

17 mai :      Rendez-vous à l’hôtel pour le pique-nique. Notre première balade débute à Backeim. Nous longeons la très sauvage vallée du Tränkenbach. La parcours est très encaissé et semé d’embûches. Nous traversons le petit ru par de petits ponts et nous arrivons au Gauchachslucht. Gorge de toute beauté, que nous parcourons jusqu’au Burgmühle. Il nous reste à remonter jusque Backeim et retourner à l’hôtel. Après le verre de bienvenue, nous passons à table pour manger un ragoût de chevreuil.

19 mai :      Départ de l’hôtel et admirons les beaux paysages et les chaînes de montagnes de la Suisse toute proche. Par des sentiers de prairies, nous arrivons au Wutachschlucht, mais cette fois, nous longeons la gorge par un chemin en corniche. Nous arrivons aux ruines d’un château occupé jadis par des brigands. C’est sur un joli pont couvert sur le Wutach que nous pique-niquons. Au confluent du Wutach et du Rötenbach, nous remontons la vallée sauvage et rupestre du Rötenbach. En voiture, nous passons par Neustadt où les « sucrés Sauvages » se délectent. À l’hôtel, nous passons par le bar pour l’apéro avant de passer à table.

18 mai :      C’est à Seppenhoffen que débute notre balade, le soleil est au rendez-vous. Au Drietfurtbrück nous trouvons la Wutachschlucht. Comme la veille, le sentier est très varié et la gorge très belle. À l’ancienne station thermale de Bad Boll, pas de « bol », il ne reste qu’une chapelle abandonnée. Nous cassons la croûte sur une aire de pique-nique. Sur une échelle, notre guide glisse… et tombe dans les bras de deux allemands ! Aucun mal ! Nous remontons vers Backeim où nos « sucrés Sauvages » s’empressent de déguster de succulents gâteaux fait maison. À 19h, nous sommes tous à table pour de très joyeuses agapes.


20 mai :     Nous remercions notre aimable hôte et nous prenons la direction de Bärentall. Du parking de Seebuch, nous descendons vers le lac Feldsee, vestige d’un ancien glacier. Au refuge « Raimartihof », nous terminons notre rando par un bon repas. Après ce repas, nous entreprenons une longue montée. Le sentier qui surplombe le petit lac est assez escarpé. Nous passons un passage très délicat en usant du câble fixé dans la paroi rocheuse. Le panorama est de toute beauté. Avant de nous quitter, nous allons manger un dernier morceau de gâteau «Forêt noire!»


Merci à tous les participants, nous avons passé quatre jours de bon air et de bon temps !


Valgaudemar

Lundi 2 juillet :      Il pleut ! Nous remontons la rive gauche de la Séveraisse, par La Pierre, L’Ubac, La Tour, Les Garrets, jusqu’au Pont Chevrier. Nous entamons une rude grimpette de 400 mètres en direction de l’ancien village des Peines. En route casse-croute en pleine nature. Arrivée en début d’après-midi au village des Peines en ruines. Descente raide vers Villard-Loubière et son unique bistrot bien sympa. De là nous amorçons le long retour par « La Valgaude ».
Mardi 3 juillet :      Il fait couvert mais sec. En voitures jusqu’à l’ancien village de « Les Portes ». Nous suivons le chemin forestier le long du ruisseau de Navette jusqu’à la Fourronnière. Nous passons par l’ancien village de Navette et la belle cascade du Buchardet. Au glacier de l’Aup, nous y cassons la croûte. Nous redescendons jusqu’à la Fourronnière, puis jusqu’au Pont des Oulles du Diable (les « oulles » = la marmite), véritable gorges-entonnoir, où nous traversons par un pont très ancien (gallo-romain ?) pour retrouver le hameau des Portes.

 

Mercredi 4 juillet :       Ciel couvert. En deux groupes : l’un par le vallon du Vaccivier, l’autre par le vallon de Muande-Bellonne. Vers 2100 mètres nous franchissons un torrent. Il pleut de plus en plus. À la demande - presque – générale, nous optons pour la descente. Vers midi nous débarquons trempés jusqu’aux os au Refuge-Hôtel du Gioberney où nous pouvons nous sécher et pique-niquer. +/-  Secs nous descendons à la Chapelle en V., où le soleil refait son apparition. Le soir, à l’hôtel, nous dégustons le verre de l’amitié traditionnellement offert par Randonnée Sauvage à ses Sauvages.

Jeudi 5 juillet :       Il fait sec. Départ de St Firmin perché au-dessus de la vallée du Drac et de la Route Napoléon. Promenade en balcon au-dessus de la vallée du Drac et des ruines du château-fort de St Firmin. S’ensuit une longue montée à travers de magnifiques forêts jusqu’ au col des Préaux (1478m). De là, par une longue descente avant une remontée à flanc de montagne pour arriver à l’ancien village des Vachers (1530 m), où nous cassons la croûte. L’après-midi nous traversons vers le col de l’Esparcelet et de là nous descendons par le GR sur St Firmin.
Vendredi 6 juillet :      Grand beau temps pour un périple à caractère alpin. Notre accompagnateur Bruno Gaudin nous amène un collègue stagiaire, Rémy. Nous partons de Gioberney. Bruno et Rémy nous font partager leur amour de la nature, et leur savoir de la faune et de la flore de leur pays. Nous montons de quelques 700 mètres pour découvrir le refuge de Vallonpierre. Pique-nique au soleil d‘altitude ! Nous repartons pour la belle traversée sauvage des barres rocheuses dominées par la face nord du Sirac. C’est l’enchantement. Puis c’est la descente sur le refuge de Chabournéou, où Bruno offre le génépi aux Sauvages. Long retour vers le Gioberney.

Samedi 7 juillet :      Beau temps. La fatigue commence à se faire sentir. Ceux qui en veulent plus, montent de Villard Loubière au refuge des Souffles (1986 m). Ceux qui en veulent un peu moins se reposent en matinée. L’après-midi excursion par St Jacques, Les Costes, La Motte, jusqu’ à la cabane de Peyron Baux. Continuation vers St Bonnet en Champsaur, en passant par la très originale petite Chapelle des Pétètes.

Dimanche 8 juillet :      Temps mitigé. Retour au Gioberney pour repartir au refuge du Pigeonnier. La pluie taquine un peu mais en haut il fait sec et c’est à l’extérieur que nous pique-niquons à flanc de montagne à 2450 mètres. Ambiance Himalayenne ! Suit la longue descente par le lac du Lauzon. Il pleuvine et ça glisse ! C’est long, mais tellement beau.


Lundi 9 juillet :      Ciel bouché. Les forts fatigués préfèrent se reposer, les moins fatigués partent en excursion, pour un itinéraire sur les crêtes de la vallée du Drac.

Le soir, au repas, Jo, au nom des participants, remercie Paul pour sa contribution et lui remet, de la part de Randonnée Sauvage, six belles bouteilles de Bordeaux.

Wanne : Un week-end sous la pluie, la neige, le vent…

9 novembre :    Il neige, il pleut, il vente … Cela n’empêche pas les Sauvages de partir vers le Roannay. Les paysages sont splendides, de la neige et de très beaux panoramas. Vers midi nous arrivons à un resto. Bien réchauffés, nous reprenons notre balade. Il tombe un mélange grésil-neige et le vent s’est mis à souffler…. Le GR5 n’est plus un sentier, mais un torrent… nous tombons, retombons. Voici enfin Francorchamps et son église. Notre pilote s’y change et reçoit la visite du curé qui part d’un éclat de rire quand il voit l’état pitoyable de son pantalon et lui pardonne l’emploi abusif de son sanctuaire.

11 novembre :    Nous partons vers Basse-Bodeux pour la dernière balade du week-end. Il ne pleut guère. Nous montons dans les bois du « Trou Boussire » par une sente étroite et pentue. Nous descendons vers Coo et longeons le barrage. Une taverne nous accueille pour le casse-croûte. Voici un nouvel exercice de digestion ! Une montée de près de 300 mètres, raide et glissante. Il ne nous reste plus qu’à redescendre sur Basse-Bodeux et d’envahir le café local. Nous terminons ce bon séjour malgré un temps presque exécrable par le verre de l’amitié et en regardant le premier set du tournoi des masters de notre championne Justine !

10 novembre :     Nous sommes prêts à affronter la météo, toujours aussi infecte. Il pleut, il vente… bref, encore pire que hier ! Les Sauvages remontent vers les « Neuf Hauts ». Nous nous trouvons devant des panneaux de chasse. Nous devons sans cesse improviser et modifier notre marche. À Logbiermé, un bon poêle à bois nous sèche et nous réchauffe. Il ne pleut plus, mais les chasseurs ont pris possession de toute la région. Nous trouvons finalement une sente qui nous conduit au ruisseau du Ponceau que nous traversons à gué. Il est 15 heures 30 quand nous rentrons au gîte, mais nous en avons assez d’être rincés !